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ENSEMBLE 2016/9 —– Editorial

Gibt es eine reformierte Spiritualität? Die Frage

am Anfang des Dossiers impliziert, dass die Refor-

mierten keine Spiritualität hätten. Doch dies ist

ein blosses Gerücht. Denn die reformierte Nüch-

ternheit ist kein Defizit, sondern selbst eine Form

der Spiritualität. In einer Welt, die «ächzt unter

ihrer Informations- und Bilderflut», ist Nüchtern-

heit vielleicht sogar eine sehr zeitgenössische Form

von Spiritualität – die einen Kontrapunkt zum me-

diatisierten Alltag setzt. Solchen Fragen geht unser

Autor und Leiter Theologie Matthias Zeindler nach.

Anhand verschiedener Aspekte zeigt er auf, dass

die Reformierten sehr wohl eine eigene Spiritua-

lität haben und dazu auch auf eigene Quellen zu-

rückgreifen können. Fazit: Die Reformierten dürfen

spirituell auf vieles stolz sein!

Doch wie geht es jenen, die ihre Spiritualität

zum Beruf gemacht haben? Darüber gibt Stephan

Hagenow Auskunft, der die Fachstelle Personal-

entwicklung leitet. Das Berufsfeld der Pfarrperso-

nen hat sich in den vergangenen Jahren stark ver-

ändert. Auch sie sind der ständigen Erreichbarkeit

einer digitalen Welt ausgesetzt. Wer aber immer

nur gibt, muss auch einmal empfangen. Dazu

gehört die Pflege der eigenen Spiritualität, die er-

wiesenermassen die Widerstandsfähigkeit er­

höhen kann.

Zwei konkrete Beispiele gelebter Spiritualität

runden das Dossier ab. Es sind dies Andreas Nufer,

Pfarrer an der Heiliggeistkirche in Bern, und die

Gemeinschaft Don Camillo in Montmirail. Andreas

Nufer setzt sich seit Jahren für Asylsuchende ein,

die Schwächsten und Ärmsten unserer Gesell-

schaft. Sein politisches Engagement ist für ihn

quasi ein direkter Auftrag aus der Bibel, also spi-

rituell begründet. Ein ebenfalls politisches State-

ment setzt Don Camillo. Die Löhne der Gemeinde-

mitglieder werden geteilt, um die Verbindung

zwischen Leistung und Lohn – also den gesell-

schaftlichen Status – aufzubrechen. Spiritualität

erleben sie vor allem in der Gemeinschaft.

Existe-t-il une spiritualité réformée? Cette

question posée en début de dossier peut

induire que les Réformés n’en auraient pas. Mais

ceci n’est qu’un cliché, la sobriété protestante

n’étant pas une tare, mais bien une forme de spi-

ritualité. Dans un monde submergé par les infor-

mations et leurs flux d’images, cette sobriété pour-

rait être perçue comme une forme de spiritualité

trés moderne qui donne un contrepoids à un quo-

tidien surmédiatisé. Des questions que pose notre

auteur et responsable Théologie Matthias Zeindler.

En se basant sur plusieurs exemples, il démontre

que les Réformées ont bien leur propre spiritualité

et peuvent avoir recours à leurs propres ressources

spirituelles. En conclusion: les Réformés peuvent

être fier de beaucoup d’aspects de leur spiritualité.

Mais, comment se portent ceux qui ont fait de

la spiritualité leur métier? Une question à laquelle

Stephan Hagenow, qui gère le Service Développe-

ment du personnel, donne des réponses. L’environ-

nement professionnel des ministres s’est beaucoup

transformé durant les dernières années. Ils sont

également confrontés à une disponibilité constante

liée à l’informatique. Mais, celui qui est habitué à

donner doit aussi savoir recevoir. Dans ce domaine,

le soin apporté à sa propre spiritualité est très im-

portant, car elle peut s’avérer être une force pour

mieux faire face au quotidien.

Deux exemples concrets de spiritualité vécue

viennent enrichir ce dossier. L’exemple de Andreas

Nufer, pasteur à la Heiliggeistkirche de Berne, et

la communauté Don Camillo à Montmirail. Andreas

Nufer se mobilise depuis des années pour les re-

quérants d’asile, les plus faibles et les plus pauvres

de notre société. Son engagement politique est

pour lui une mission justifiée spirituellement par

la Bible. On retrouve une déclaration d’intention

similaire chez la communauté Don Camillo. Les

revenus des membres de la communauté sont par-

tagés afin de rompre le lien entre profession et

salaire – donc le statut social. Ils vivent leur spiri-

tualité essentiellement en communauté.

LIEBE LESERINNEN

UND LESER

CHÈRE LECTRICE, CHER LECTEUR

Wir wünschen Ihnen eine spirituelle Lektüre

Nous vous souhaitons une lecture spirituelle

Adrian Hauser, verantwortlicher Redaktor / 

rédacteur responsable ENSEMBLE

F

E D I T O R I A L