ENSEMBLE Nr. 3 - November 2015 - page 3

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ENSEMBLE 2015/3 —– Editorial
Die Kirchgemeinde Ringgenberg hatte Anfang
September Premiere: Ein wöchentlicher Asyltreff
wurde gegründet, der eine Begegnungsmöglich-
keit mit den Asylbewerberinnen und Flüchtlingen
in der Gemeinde schafft. Wie wichtig solche Orte
der Begegnung sind, zeigte das Netzwerktreffen
«Joint Future», an dem verschiedene Vertrete­
rinnen und Vertreter von Kirchgemeinden an­
wesend waren, die sich wie beispielsweise die
Paulus Kirchgemeinde in Bern seit Jahren in der
Migrationsarbeit engagieren. «In der Begegnung
erhält das Gegenüber ein menschliches Gesicht»,
sagte etwa Daniel Winkler, Pfarrer von Riggisberg,
an der Tagung. Durch die Begegnung werden aber
auch aufseiten der Einheimischen Ängste ab­
gebaut und die Asylsuchenden tun sich weniger
schwer mit der Integration. Diesen Standpunkt
vertritt Synodalrätin Pia Grossholz-Fahrni im
Interview über die kürzlich erschienene Migra­
tionscharta und die aktuellen Herausforderungen
im Asylwesen.
Dass es aber nur ganz wenige Schutzsuchende
in die Schweiz oder überhaupt nach Europa schaf-
fen, erklärt Anja Klug, Leiterin des UNHCR-Büros
für die Schweiz und Liechtenstein. Denn um in
die Schweiz zu kommen, brauche es finanzielle
Ressourcen und man müsse fit genug sein, um die
gefährliche Reise zu überstehen. Die wahre
«Flüchtlingskrise» spielt sich denn auch in den
Regionen um die Krisenherde ab. Mehrere Millio-
nen Flüchtlinge befinden sich in den Ländern um
Syrien. Zum Vergleich: In der Schweiz stellten in
diesem Jahr bisher rund 20 000 Personen ein Asyl-
gesuch. Gemäss UNHCR flieht die Mehrheit der in
Europa einreisenden Personen vor Krieg und Ver-
folgung.
Die Schweiz täte also gut daran, mit einer Will-
kommenskultur – wie viele Kirchgemeinden sie
pflegen – das Leid dieser Menschen wenigstens
ein bisschen zu lindern.
F
La paroisse de Ringgenberg a vécu une ex-
périence inédite en septembre: un ren-
dez-vous mensuel autour de l’asile venait d’être
créé. Une occasion de rencontre avec les requé-
rants d’asile et les réfugiés au sein de la commune.
L’importance de ce type de démarche a été dé-
montrée lors de la rencontre du réseau «Joint Fu-
ture» à laquelle ont participé plusieurs représen-
tantes et représentants des paroisses. Un exemple:
la paroisse Paulus à Berne qui s’engage dans le
travail auprès des migrants depuis de nombreuses
années. «Dans la rencontre, l’autre prend un visage
humain», a souligné Daniel Winkler, pasteur à
Riggisberg, lors de cette journée. A travers la ren-
contre, les peurs de la population peuvent être
déconstruites, ce qui facilite grandement l’inté-
gration des requérants d’asile. Une position défen-
due par la conseillère synodale Pia Grossholz-Fahr-
ni dans une interview en lien avec la récente
publication de la Charte de la migration et les
défis actuels liés aux questions d’asile.
De son côté, Anja Klug, responsable du bureau
du HCR pour la Suisse et le Liechtenstein, met en
avant le fait que seule une minorité de personnes
en quête de protection arrive jusqu’en Suisse, ou
en Europe. En effet, pour y arriver, il est nécessaire
d’avoir des ressources financières et d’être assez
résistant pour surmonter un voyage périlleux. La
«crise des réfugiés» se joue également dans des
régions en pleine poudrière. Plusieurs millions de
réfugiés se trouvent dans les pays qui entourent
la Syrie. En comparaison: 20 000 personnes ont
déposé une demande d’asile en Suisse depuis le
début de cette année. Selon le HCR, la plupart des
personnes arrivées en Europe ont fui la guerre et
la persécution.
La Suisse ferait bien d’essayer d’atténuer
quelque peu la souffrance de ces personnes par
une culture d’accueil bienveillante, comme le font
déjà de nombreuses paroisses.
E D I T O R I A L
LIEBE LESERINNEN
UND LESER
CHÈRE LECTRICE, CHER LECTEUR
Wir wünschen Ihnen eine ergreifende Lektüre.
Nous vous souhaitons une lecture pleine d’émotions,
Adrian Hauser, Redaktor / rédacteur ENSEMBLE
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