ENSEMBLE Nr. / N° 65 - Mai / Mai 2022

18 Fokus —– ENSEMBLE 2022 /65 Normalerweise, wenn es sich nicht um einen Kasualbesuch handelt, muss man in der Seelsorge etwas nach Themen suchen. Im Care Team ist klar, worüber man spricht. Ausbildung im Care Team Im ersten Jahr findet ein theoretischer Teil statt, die Module dauern jeweils 3–4 Tage. Die Module können gut mit Arbeits- und Familienalltag vereinbart werden. Im zweiten Jahr gibt es dann eine erste Dienstwoche mit Reflexion und Supervision. Zu Beginn des dritten Jahres wird man zertifiziert. Grundsätzlich kann sich jeder und jede zum «Care Giver» ausbilden lassen. Voraussetzung ist, in irgendeiner Form zuvor eine Betreuungsaufgabe gehabt zu haben. Das heisst, Betreuung von Kindern, Pfadi, Trainer in einem Sportverein oder sonst ein Engagement, das zwischenmenschliche Kompetenzen fördert. Wieso gerade Pfarrpersonen gesucht werden Seelsorge und Kommunikation sind Fähigkeiten, die eine Pfarrperson oft schon mitbringt. Pfarrpersonen bringen eine gewisse «Unerschrockenheit» mit, wenn es um Leid, Tod, Verlust und Trauer geht. Sie fühlen sich meist aufgehoben in einem grossen Ganzen. Sie bringen eine eigene Spiritualität mit, die ihnen Boden unter den Füssen gibt. Man spricht im Einsatz im Care Team nicht über den Glauben, das ist nicht angebracht. «Den eigenen Glauben, die eigene Zuversicht nimmt man aber mit», sagt Irmela Moser. Das Engagement bietet auch Vorteile für Pfarrpersonen und Kirchgemeinden. Die Dienste werden früh vorausgeplant. Man weiss ein Jahr vor dem Einsatz Bescheid und er dauert lediglich eine Woche. «Wenn ich eine Einsatzwoche hatte, kam ich jeweils auf ganz andere Ebenen. Wir arbeiten mit den Blaulichtorganisationen zusammen. Heute macht man das im Pfarramt nicht mehr. Früher kannten sich Pfarrer und Dorfpolizist noch. Es ist aber eine wichtige Realität, der Bevölkerungsschutz.» Als Pfarrperson erhält man einen Einblick, den man sonst nicht hätte. Vernetzen mit anderen Diensten und Berufsgruppen ist von Vorteil. Man gewinnt die Kompetenz, in Krisensituationen schnell einen Plan entwickeln zu können. Irgendwann gibt es vielleicht eine Person in der Gemeinde, die sich suizidiert hat, welche man beerdigen muss. Man kann sich besser vorstellen, was die Betroffenen durchlebt haben. F Irmela Moser fait partie depuis 2015 de la direction du Care Teamdu canton de Berne. Elle a d’abord été, dès 2001, volontaire au sein du Care Team comme pasteure, puis responsable d’intervention. Dans un entretien, nous apprenons pourquoi une ou un pasteur peut bénéficier de cet engagement volontaire. Par Alena Lea Bucher La mission centrale du Care Team du canton de Berne est d’apporter un premier soutien psychologique et spirituel d’urgence. Dans le canton de Berne, le Care Team ne peut être alerté que par la police, les organisations de secours ou les services du feu. Création du Care Team En 1999, 21 personnes perdent la vie lors de l’accident de canyoning de Saxetbach, à Wilderswil. Le pasteur Bernhard Stähli, fondateur du Care Team, conduit sur place la première équipe d’intervention. A ce moment, le Care Team n’existait pas encore dans le canton de Berne. Aumônier à l’armée, il fut la bonne personne au bon endroit au bon moment. Avec une équipe pastorale, il prit en charge et accompagna les personnes et la police sur place. C’est suite à cet événement que fut créé par la suite le Care Team que l’on connait aujourd’hui. Fascination pour le Care Team «J’aime cheminer avec les gens, c’est important pour moi de les accompagner dans une phase de transition», raconte Irmela Moser. Pour certains pasteurs, l’enterrement est une des activités les plus importantes. «Pour moi aussi, l’accompagnement spirituel est important; lors d’un soutien spirituel d’urgence, tu fais face à des situations stressantes et difficiles. Dans ces situations j’arrive quand même à rester calme.» Aux débuts du Care Team, les interventions étaient encore rares, mais grâce à sa notoriété croissante, elles se sont rapidement multipliées. Aujourd’hui, le Care Team enregistre jusqu’à 600 interventions par année, environ 10 à 12 par semaine. Trois personnes sont assignées pour chaque semaine de l’année. Elles se tiennent prêtes à effectuer une sortie en cas d’urgence. Chaque intervention est différente. «On ne peut pas généraliser, il n’y a pas de recette», livre Irmela Moser. Dans un coin perdu Madame Moser se rappelle tout particulièrement d’un cas. C’était un matin, tôt, elle s’était mise en route pour un coin perdu dans l’Emmental. Il s’agissait d’un cas de réanimation, rien d’extraorWeitere Informationen zur Ausbildung: www.bsm.sid.be.ch  Care Team

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