ENSEMBLE Nr. / N° 51 - September / Septembre 2020

36 Kurz und bündig —– ENSEMBLE 2020/51 F R É V I S I O N T O T A L E Règlement des stages de langue française Lors de sa séance du 14 mai 2020, le Conseil synodal a ordonné la révision totale du «règlement des stages de langue française» (RLE 51.330) du 14 mai 2020. Le «règlement des stages de langue française» (RLE 51.330) en vigueur jusqu’ici a été élaboré en 1978. Il règle le contenu et la procédure des stages pastoraux de langue française au sein des Eglises réformées Berne-Jura-Soleure. Ces dernières années toutefois, la filière de formation me­ nant au ministère pastoral s’est profondément modifiée tant au niveau du contenu qu’au niveau juridique. Le nou­ veau «règlement des stages de langue française» régit à l’avenir non seulement la formation au ministère pastoral mais également celle menant au ministère diaconal et crée les bases juridiques formelles nécessaires. Les articles 1 et 2 du nouveau règlement fixent le travail de la commission des stages de langue française (abrégée ci-après par COMSTA) ainsi que les conditions d’admission et différentes procédures dans la formation pastorale et diaconale de langue française. La COMSTA se réfère aux procédures établies par l’assemblée générale de la «Confé­ rence des Eglises réformées de Suisse Romande» (CER). Les stagiaires acquièrent pendant le stage les connais­ sances de base, les compétences et l’expérience nécessaires pour exercer leur ministère pastoral ou diaconal de ma­ nière autonome (art. 8). Ils et elles sont tenus de suivre les modules de l’«Office protestant de la formation» (opf). Selon l’art. 8 al. 1, la formation des candidates et candidats titulaire d’un master en théologie souhaitant accéder au pastorat comprend un stage de 14 mois dont 60 jours de formation «opf». La filière de formation diaconale prépare les candidates et candidats qui remplissent les conditions à l’exercice du service diaconal dans une Eglise de la CER. Le cursus de formation comprend un parcours préparatoire de 16 jours et un stage encadré de 14 mois dont 60 jours de formation opf (art. 8 al. 2). Les art. 9 à 12 règlent les procédures d’admission aux formations pastorales ou diaconales. La COMSTA – en par­ ticulier sa présidence – assure le suivi du ou de la stagiaire et l’évalue pendant tout le temps de la formation (art. 15). Le suivi de la formation est assuré conformément aux di­ rectives opf correspondantes (art. 16). Selon l’art. 19 al. 2, le pasteur ou la pasteure stagiaire conclut un contrat de travail avec l’USBJ, le ou la diacre stagiaire avec le Conseil du Synode jurassien (CSJ). Sur la base des rapports de la candidate ou du candidat, de la pasteure ou du pasteur maître de stage resp. du ou de la diacre maître de stage ainsi que de la direction de l’«opf», la COMSTA organise une audition du ou de la sta­ giaire et de la pasteure ou du pasteur resp. de la ou du diacre maître de stage par la COMSTA (art. 21 al. 2). Sur la base des rapports de fin de stage et de l’audition finale, elle statue sur la réussite ou la non-réussite de la forma­ tion. Il peut être formé recours contre une décision de la COMSTA auprès du Conseil synodal (art. 22). A la suite de sa décision positive, la COMSTA transmet le dossier de la personne candidate au Conseil synodal en vue de la consécration (art. 24). Cet acte législatif entre rétroactivement en vigueur au 1 er janvier 2020. Le «règlement des stages de langue fran­ çaise» peut être consulté dans le recueil des lois ecclésias­ tiques sous le numéro RLE 51.330 (www.refbejuso.ch/rle) . La version imprimée peut également être commandée auprès des: Eglises réformées Berne-Jura-Soleure, Services centraux, Altenbergstrasse 66, case postale, 3000 Berne 22 (prière de joindre une enveloppe-réponse préadressée). BOTSCHAFT DES SYNODALRATS Eidgenössischer Dank-, Buss- und Bettag 2020 Darum wollen wir dankbar sein und Gott dienen. Hebräer 12,28 Die Corona-Pandemie in diesem Jahr hat alle von uns be­ troffen, nicht nur diejenigen, die daran erkrankt oder sogar gestorben sind. Das Virus hat sich weltweit verbreitet und die Massnahmen gegen die Verbreitung bei uns waren ein­ schneidend. Dennoch haben wir heute allen Grund, Gott zu danken – dafür, dass die allermeisten Infizierten wieder gesund wurden; wir danken für alle, die in unseren Spitä­ lern und Heimen, im Verkauf und zu Hause bei ihren Kin­ dern Ausserordentliches geleistet haben; für alle, die ihre älteren Nachbarinnen und Nachbarn unterstützt haben; für unsere Politikerinnen und Politiker, die umsichtig und klug ihre Verantwortung wahrgenommen haben. Viele sind in dieser Krise den Weg gegangen, den Chris­ tus uns gezeigt hat – sie haben sich um ihre Nächsten ge­ kümmert. Etliche haben Solidaritätsaktionen mitgetragen. Durch den veränderten Lebensstil verbesserte sich die Qualität von Luft und Wasser. Allerdings wurde auch deutlich, wer schwer an den Folgen der Krise zu tragen hat. Betriebe mussten aufgeben, Frauen und Männer verloren ihre Arbeit, Sans-Papiers wa­ ren auf die Verteilung von Nahrungsmitteln angewiesen. Treuer Gott, lass uns gute Wege in eine neue Normali­ tät nach der Corona-Krise finden. Schenk uns wieder das Vertrauen in die mitmenschliche Nähe. Hilf, dass wir wei­ terhin solidarisch Anteil nehmen am Schicksal anderer. Gib uns die Weisheit, so zu leben, dass deine Schöpfung auch für zukünftige Generationen ein guter Lebensraum bleibt.

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