ENSEMBLE Nr. / N° 41 - September / Septembre 2019

3 ENSEMBLE 2019/41 —– Editorial LIEBE LESERINNEN UND LESER CHÈRE LECTRICE, CHER LECTEUR E D I T O R I A L Wir wünschen Ihnen eine kompetente Lektüre Nous espérons que ce numéro nourrira votre savoir Adrian Hauser, verantwortlicher Redaktor / rédacteur responsable Eine Nacht unter freiem Himmel in einem selbst­ gebauten Lager – kein Strom, kein PC oder TV. Fünf Tage ins Konflager und am ersten Tag das Handy abliefern. Wir leben in einer derart reizüberflute­ ten Medienwelt, dass es schon fast zu einer Heraus­ forderung geworden ist, sich dem für eine gewisse Zeitspanne zu entziehen. Ruhe neu erfahren, Zeit, soziale Kontakte. Auch das kann eine Aufgabe der Kirche sein: Freiräume schaffen, Ort der echten Begegnungen – mit sich selbst oder mit anderen. Im vorliegenden Dossier rücken wir junge Erwachsene und ihren Bezug zur (neuen) Medien­ welt in den Fokus. Gemäss einer Studie verbringen die «Digital Natives» rund zweieinhalb Stunden pro Tag im Internet. 99 Prozent von ihnen haben ein eigenes Smartphone. Das wird vor allem für die Kommunikation über soziale Medien eingesetzt: Instagram, WhatsApp und Snapchat sind dabei die Spitzenreiter. Da werden Fotos durchgescrollt, Videos angeschaut und Textbeiträge gelesen. Das Posten eigener Beiträge steht eher an zweiter Stelle. Soweit zum «normalen» Gebrauch neuer Medien. Jugendliche und junge Erwachsene werden in den sozialen Medien zuweilen aber auch belästigt. Das Problem hierbei ist, dass sie mit ihren negati­ ven Erfahrungen oft alleingelassen werden. Dies berichtet Laurent Sedano, Mitglied der Eidgenös­ sischen Kommission für Kinder- und Jugendfragen, im Leitartikel. Oft hätten Eltern keine Vorstellung davon, womit ihre Kinder im Netz konfrontiert werden, und interessierten sich kaum für deren virtuelle Welt. Das Schlüsselwort nebst einer ge ­ sunden Neugierde wäre: Medienkompetenz! Für Jung, für Alt – und auch für die Kirche! F Une nuit à la belle étoile dans un campement que l’on a dressé soi-même, sans électricité, ordi ni télé. Cinq jours de camp de caté avec, dès le premier jour, l’obligation de déposer son por­ table: nous vivons dans un monde tellement do­ miné par les médias que s’en extraire – ne serait-ce que quelques jours – relève du défi quasi-insurmon­ table. Retrouver la tranquillité et le temps, soigner son univers relationnel: n’est-ce pas là une mission pour l’Eglise qui peut ainsi proposer des espaces adéquats et des lieux de rencontre authentiques avec soi-même et avec les autres? Le dossier de ce numéro est consacré aux jeunes adultes et à leur implication dans le (nouveau) monde des médias. Une étude récente révèle que la «génération numérique» passe à peu près deux heures et demie par jour sur internet. Nonante-neuf pour cent d’entre eux possèdent leur propre smart­ phone qu’ils utilisent essentiellement pour leur communication via les réseaux sociaux. Instagram, WhatsApp et Snapchat se partagent les faveurs des jeunes où ils font défiler les photos, regardent des vidéos et s’informent. Poster sa propre contribution ne vient pour eux qu’en deuxième priorité. Tel est l’usage «normal» de ces nouveaux médias. Car il est parallèlement avéré que les jeunes et les jeunes adultes vivent de plus en plus des situa­ tions de harcèlement sur les réseaux sociaux. Face à ces expériences traumatisantes, et c’est bien là le problème, ils sont souvent abandonnés à eux- mêmes. C’est ce que Laurent Sedano, membre de la Commission fédérale pour l’enfance et la jeu­ nesse, constate dans l’article de fond de ce dossier: les parents ne manifestent que peu d’intérêt pour le monde virtuel dans lequel ils évoluent et ils n’ont souvent aucune idée de ce à quoi leurs enfants sont exposés sur le web. Une certaine curiosité de leur part serait, pourtant, plus que légitime. Chacune et chacun d’entre nous aurait d’ailleurs intérêt à renforcer ses connaissances dans le domaine de la communication numérique: les jeunes et leurs parents mais aussi l’Eglise!

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